Blog d'expression libre

  • Righteous Kill

    Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Quisque sed felis. Aliquam sit amet felis. Mauris semper, velit semper laoreet dictum, quam diam dictum urna, nec placerat elit nisl in quam. Etiam augue pede, molestie eget, rhoncus at, convallis ut, eros. Aliquam pharetra. Nulla in tellus eget odio sagittis blandit. Maecenas at nisl. Nullam lorem mi, eleifend a, fringilla vel, semper at, ligula. Mauris eu wisi. Ut ante dui, aliquet nec, congue non, accumsan sit amet, lectus. Mauris et mauris. Duis sed massa id mauris pretium venenatis. Suspendisse cursus velit vel ligula. Mauris elit. Donec neque. Phasellus nec sapien quis ...

    read-more
  • Quisque sed felis

    Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Quisque sed felis. Aliquam sit amet felis. Mauris semper, velit semper laoreet dictum, quam diam dictum urna, nec placerat elit nisl in quam. Etiam augue pede, molestie eget, rhoncus at, convallis ut, eros. Aliquam pharetra. Nulla in tellus eget odio sagittis blandit. Maecenas at nisl. Nullam lorem mi, eleifend a, fringilla vel, semper at, ligula. Mauris eu wisi. Ut ante dui, aliquet nec, congue non, accumsan sit amet, lectus.Mauris et mauris. Duis sed massa id mauris pretium venenatis. Suspendisse cursus velit vel ligula. [caption id="attachment_111" align="alignright" width="300" caption="Image with caption"][/caption] Mauris elit. Donec neque. ...

    read-more
  • Etiam augue pede, molestie eget.

    Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Quisque sed felis. Aliquam sit amet felis. Mauris semper, velit semper laoreet dictum, quam diam dictum urna, nec placerat elit nisl in quam. Etiam augue pede, molestie eget, rhoncus at, convallis ut, eros. Aliquam pharetra. Nulla in tellus eget odio sagittis blandit. Maecenas at nisl. Nullam lorem mi, eleifend a, fringilla vel, semper at, ligula. Mauris eu wisi. Ut ante dui, aliquet nec, congue non, accumsan sit amet, lectus. Mauris et mauris. Duis sed massa id mauris pretium venenatis. Suspendisse cursus velit vel ligula. Mauris elit. Donec neque. Phasellus nec sapien quis ...

    read-more
  • Hellgate is back

    Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Quisque sed felis. Aliquam sit amet felis. Mauris semper, velit semper laoreet dictum, quam diam dictum urna, nec placerat elit nisl in quam. Etiam augue pede, molestie eget, rhoncus at, convallis ut, eros. Aliquam pharetra. Nulla in tellus eget odio sagittis blandit. Maecenas at nisl. Nullam lorem mi, eleifend a, fringilla vel, semper at, ligula. Mauris eu wisi. Ut ante dui, aliquet nec, congue non, accumsan sit amet, lectus. Mauris et mauris. Duis sed massa id mauris pretium venenatis. Suspendisse cursus velit vel ligula. Mauris ...

    read-more
Previous Next

Archive for 2008

Dès que je l’ai vu, j’ai su qu’il y aurait un « avant » et un « après ». Lorsqu’il vous serre la main, Bernard Pinet vous enveloppe de son amitié. La main est confortable, la lèvre est avenante, l’œil humide débordant d’affection et le cheveu gras (juste ce qu’il faut et sans pellicule). La voix est chaleureuse avec juste une pointe d’accent du Sud (une pointe d’ail déforme parfois, à partir de midi, son haleine… mais sans plus).

Son bon visage rubicond et sa faconde avenante auront tôt fait de vous séduire.

Cinq minutes passées en sa compagnie suffisent à vous le faire adopter. Désormais, il fait partie de la famille, de cette grande famille des cousins fanfarons, des Tartarin sans Tarascon, des Don Quichotte de comptoir, des Zorro de boulevard…

Bernard Pinet est comédien.

On l’a vu fonder la Compagnie du théâtre de l’Actuel et jouer dans Le baiser du chien dans la nuit. On l’a connu élève de Jean Périmony. Plus tard, il accompagne Andréa Ferréol et Michel Galabru dans le pagnolesque Cigalon.

Lauréat du concours national d’animateur de Radio Monte-Carlo (et très brièvement tenté par la carrière radiophonique) il retrouve le chemin des studios et tourne successivement avec Richard Anconina et Pierre Arditi. Il est ensuite le Lucien Cheval du Dîner de cons de Francis Véber, mis en scène au théâtre par Pierre Mondy. Il joue alors aux côtés de Jacques Villeret, et de Michel Roux. Continuant à produire ses propres spectacles, on le voit incarner des personnages truculents dans À l’heure des cigales ou dans Le patron du Bar de la marine.

C’est d’ailleurs lors d’une de ses représentations au Théâtre de Trévise à Paris que nous nous sommes rencontrés. Un soir où Étienne Aubert (mon voisin de strapontin, particulièrement en verve) avait réussi à agacer, par des commentaires ironiques et déplacés, les spectateurs des rangs alentour. Lors du pot de l’amitié clôturant cette dernière représentation, je faillis me faire lyncher par des spectatrices hystériques (n’est-ce pas un pléonasme ?) qui m’avaient confondu, à cause de la pénombre, avec ledit Étienne. Je ne dois ma survie que par la grâce de l’intervention d’un Bernard Pinet, séducteur et rassurant, qui tel un baume apaisant aux parfums de cannelle et de mandarine (en fait c’était plutôt pinard et saucisson sec, mais la littérature est indulgente avec les auteurs quand il s’agit de digressions poétiques mêmes si elles sont incertaines) réussit à calmer les furies.

Plus tard, je fis partie de l’aventure lorsque Bernard Pinet décida de mettre en place Pétanque et sentiments, sa nouvelle œuvre inspirée d’À l’heure des cigales ou du Patron du Bar de la marine. Je me souviens des représentations d’essai au sous-sol d’un restaurant, proche de la Gare de l’Est, que je ne cite pas, tant la patronne était mesquine. L’imaginatif Sam Bernett organisait les séances et prodiguait ses conseils, Jean-François Fonlupt peaufinait les textes, Elias Attig réglait les lumières, Jean-Louis Oliver vérifiait le « pétanquement correct » de l'ensemble, votre serviteur filmait. Chaque semaine nous conviions des amis à assister à ces séances suivies d’agapes (toujours dans ce restaurant que je vous souhaite de ne jamais connaître). Je me souviens de nuits passées dans mon appartement de la rue Dauphine, avec Sam, Bernard ou Francis Blanchard, à visionner les rushes(épreuves de tournages pour les canadiens) et à les monter pour en tirer la substantifique moelle.

Vous pouvez vous aussi regarder ce résumé et me faire des commentaires. J’ai tout filmé avec une seule caméra à partir un seul point de vue juste en faisant varier le zoom. Je préfère cette version qui me semble plus fraîche et spontanée à celle que vous trouvez sur le site de Bernard.

Depuis, Pétanque et sentiments a pris son envol. C’est une sorte d’ode vivante à la pétanque. Certains d’entre nous ont quitté l’aventure. Je conserve un fort souvenir de ces moments d’échanges, de partage, de construction et parfois de désaccords.

En vrai comédien jusqu'au bouliste, Bernard Pinet est toujours à la recherche de l’ivresse. Pas de cette ivresse que les distillats anisés ne suffisent plus à lui procurer, mais de celle qu’il tire du regard du public.

(NDLR : oui lecteur attentif et fidèle, sache que le public est, pour l’homme de théâtre, à la fois une denrée rare et une drogue dure).

Read More


J’ai connu Victoria Decoux à la Closerie des Lilas. Il me semble que c’est Étienne Roda-Gil qui nous a présentés. Comme Chantal Goya, Victoria entretient une relation particulière avec le Vietnam. Elle descend à la fois de l’escalier et (par alliance) de l’amiral Jean Decoux qui fut gouverneur général de l'Indochine française dans les années quarante. C’est sans doute cela qui donne une empreinte asiatique à certains de ses tableaux.

J’ai oublié de vous dire que Victoria Decoux est peintre et qu’elle habite un lieu extraordinaire : Les Frigos de Paris. Si vous ne connaissez pas ce lieu, sachez qu’il se situe quelque part entre la communauté libertaire de Christania au Danemark et le Berlin avant-gardiste et squatteur des années soixante-dix. Géographiquement les Frigos sont situés dans le 13e à quelques encablures de la TGB (Tonton grande bibliothèque pour les niaiseux).

L’histoire récente des Frigos commence juste après la guerre de 14-18, côté rive gauche, à hauteur du Pont de Tolbiac. En face, séparés par la Seine, s'étendent les entrepôts de Bercy. Après la Grande Guerre, il est urgent d'approvisionner les Halles et les Parisiens en produits frais.

La Compagnie ferroviaire Paris-Orléans édifie donc le bâtiment des « Frigos ». Ainsi naît en 1921 la gare frigorifique de Paris-Ivry. À la grande époque, les trains traversaient l’intérieur du bâtiment. D’énormes quantités de glace y étaient fabriquées par des machines spécialisées. Il y avait aussi des sortes de téléphériques suspendus au plafond pour transporter les denrées et relayer le travail des trains jusqu'aux étages du bâtiment. À proximité du terminal ferroviaire accueillant les convois de denrées, se trouvaient les Grands Moulins.

Au début des années soixante-dix, la disparition des halles de Paris au profit du marché moderne de Rungis, entraînent peu à peu la fin des Frigos. Ces derniers sont abandonnés pendant près d’une dizaine d'années.

Dans les années quatre vingt le propriétaire des lieux (la SNCF), puis une agence de gestion immobilière, louent la friche industrielle, en partie murée et sinistrée, à une population d'artistes et créatifs de tous poils. Parmi les événements remarquables de cette période féconde, certains se souviennent encore d’une «malencontreuse » couche de peinture qui fit disparaître la première génération de graffitis peints par des artistes de renom comme Ben ou Ménager.

De bail précaire en bail précaire, les quelques deux cent artistes locataires et leurs amis transforment peu a peu (adjonction d’eau et d’électricité, percement de portes et de fenêtres…) ces locaux dévastés et inhabitables en ateliers confortables et fonctionnels. D’épais murs (composés de couches alternées de béton armé, de briques et de liège, sur lesquels s’étend un imposant réseau de grosses tuyauteries oxydées) témoignent du passé frigorifique du lieu. Ils lui confèrent également une très bonne isolation thermique et phonique (ce n’est que du bonheur pour les musiciens et les artistes frileux).

Les Frigos se trouvent depuis quelques années au cœur du nouveau quartier Tolbiac (quartier chic, moderne et culturel) dont la reconstruction n’est pas encore achevée.

Voilà que je m’égare dans ce lieu monumental et étrange (à mi-chemin, entre les décors de Millenium et d’Animals selon Pink Floyd) et que j’en oublie de vous parler de mon amie Victoria. Il me faut donc retourner à mon sujet premier.

Reprenons ! Victoria aime bien boire des coupettes de champ* à la Close (Closerie des Lilas pour les niaiseux). J’aime beaucoup la peinture de mon amie Victoria. Pour vous la faire partager, je vous propose trois petits documents réalisés à votre intention. Laissez-moi vos commentaires et n’oubliez pas de contacter (de ma part) Victoria si son art vous plaît.

Vernissage à l’atelier des Frigos (avec la musique Des quatre coins du monde de mes amis du groupe KadB)


Catalogue 2005 des peintures de Victoria ((sur la musique Always the same de mes amis du groupe KadB)

Victoria expose ses œuvres à l’Unesco à l’occasion de la célébration du Têt (Nouvel An vietamien pour les niaiseux)

Read More

Dans mes vieux carnets il traine pas mal de vieux aphorismes, de pensées fugaces, de calembours déglingués (tu cales en bourg ?), de jeux de mots de toute espèce…

Certains datent même de ma période collégienne, c’est pour vous dire…


J’ai décidé de les recycler et de leur donner une nouvelle vie grâce au site Stripgenerator qui permet très facilement d’éditer de petites bédés (bandes dessinées pour les niaiseux). Les dessins sont en noir et blanc et illustrent merveilleusement bien les propos sans la fioriture qui surchargerait inutilement ma brillante pensée ;-))))

En voici trois, mises en scène (le 16 juin 2006)avec Stripmachinchose , dans le futur vous en subirez d’autres.

Je les ai trouvé au gré de mes états d’âme. Mais comme le génie est parfois malheureusement partagé, il se peut que d’autres aient eu les mêmes réflexions (les mêmes odyssées spitituelles). Donc, si vous retrouvez quelque chose que vous pensez déjà avoir lu auparavant, merci de m’en informer et de m’en donner les sources ;-))))

Cliquez dessus pour les agrandir









P.-S. Si vous fabriquesz aussi vos propres BD avec Striptrucmuche vous pouvez me les adresser avec une courte présentation de votre modeste personne. Je ferais un post spécial pour les publier.

À bon entendeur…

Read More

Il nous quitte aujourd'hui. Les femmes lui doivent beaucoup mais ne le savent pas. Derrière les lois sur la contraception et les lois sur l’interruption volontaire de grossesse se cachent l’intelligence et le courage d’un homme.

Tout commence en 1925. Pierre Simon naît dans une famille israélite de Lorraine. Il passe les années de guerre caché sous des fausses identités pour échapper à la traque nazie et accepte d’être enfant de chœur chez un abbé qui le dissimule dans une institution de jeunes ouvriers catholiques. C’est aussi l’époque où ses proches sont décimés par la barbarie.

Puis vient le temps d’une longue quête spirituelle qui s’achève en 1953 sur un rivage franc maçonnique. Le grand parcours a été semé d’escales catholiques et protestantes.

La même année Pierre Simon, qui est alors gynécologue accoucheur, découvre l’accouchement sans douleur puis part étudier la physiologie pavlovienne en terre stalinienne. Le jeune médecin perçoit l’impact du social sur la physiologie obstétricale. Imprégné de cette philosophie qui deviendra pour lui peu à peu une certitude, l’homme s’oppose souvent au Conseil de l’Ordre des médecins. Du Commissariat au plan il est appelé dans les cabinets ministériels où il espère pouvoir transformer la société par le changement des lois. Féru de pluridisciplinarité, il passe le diplôme de fonctionnaire international en 1959.

Pierre Simon, s’intéresse successivement à la contraception, à la sexualité, à l’interruption volontaire de grossesse puis finalement à la procréation médicale assistée.

En 1968, la contestation est dans la rue. Pierre Simon prône la récupération sociologico-politique. Pour éviter la révolution violente, l’idéologie dominante doit intégrer la demande de liberté sexuelle. Discutée et élaborée en loge maçonnique, avant d’être votée par le parlement, la loi Neuwirth sur la contraception qu’il rédige, doit donner à l’être humain la maîtrise de sa fécondité. Dans la foulée, le fougueux gynécologue publie le fameux Rapport sur la sexualité des Français, que le ministre de la santé préface. Un vent de liberté flotte sur la France gouvernée par Pompidou…

Les lois sur l’interruption volontaire de grossesse qu’il prépare avant l’arrivée de Simone Veil, l’opposent parfois violemment aux intégristes catholiques. Qu’importe, Pierre Simon n’est pas homme à reculer sous la menace… Ses idées le portent comme il porte ses idées.

L’agitateur d’idée inaugure encore la réflexion sur la procréation médicalement assistée, avant de quitter les salons feutrés, creuset du pouvoir politique.

Jusqu'au bout l’ancien Grand Maître de la Grande Loge de France continuait d’observer les évolutions de la société. Témoin de la vie, accompagnant la modernité, il surfait sur Internet et participait aux débats du moment. Régulièrement invité à participer à des colloques, il était de temps à autre convié à s’exprimer sur des sujets insolites tels que : La fraternité est-elle soluble dans le marché.

Le regard de Pierre Simon s’illuminait à chaque proposition d’aventure nouvelle… Il était pas surprenant de le voir partir pour de nouveaux combats !

La dernière fois qu'il m'a reçu au 120 boulevard Saint Germain, il m'a proposé de rejoindre ses frères. Je lui ai répondu « Cher Pierre, avec toute l'estime que je vous porte, vous me faites une proposition que je peux refuser ! »


Read More


Au sous sol de la Polyclinique de la gare de Douala, face au bureau de la Camhef (Cameroun Heart Foundation) se trouve une salle. La porte s’entrouvre devant un personnage vêtu de blanc qui nous invite à venir discuter avec lui.

Parfois, il semble plus simple de faire compliqué. Imaginez un Camerounais, passionné par le massage et les voyages, qui souhaitait apprendre l’art de la chiropraxie dans une école au Japon. Si je vous précise ensuite que cette école, quelque peu originale, dispensait ses cours en espéranto uniquement, vous aurez une idée plus précise du parcours professionnel de Thomas-Séraphin Wang, chiropraticien à la Polyclinique de la gare. Il a fallu qu’il apprenne couramment l’espéranto au Cameroun avant de trouver les moyens financiers pour partir étudier à Tokyo.

Monsieur Wang soigne des patients qui ont des séquelles d’accident vasculaire cérébral comme l’hémiplégie. Ces complications sont notamment dues à l’hypertension artérielle.

Sur ces patients handicapés, le chiropraticien camerounais pratique la médecine de manipulations ou les massages. Quand leur état s’améliore vient le temps de la rééducation fonctionnelle qui consiste à réapprendre au patient les gestes de la vie quotidienne comme se lever, marcher, s’asseoir, porter un aliment ou une boisson à sa bouche, se coiffer, se laver ou s’habiller. « Mes patients apprécient cette approche orientale du traitement de la maladie et un certain nombre d’entre eux récupèrent partiellement ou en totalité leurs mouvements. Au Cameroun, la chiropraxie est une discipline rare et mal connue. À cause de cela, je suis souvent obligé d’utiliser le terme de kinésithérapie. Très franchement, j’estime que la chiropraxie est très différente de la kinésithérapie même si les deux sont à base de manipulations. Lorsque je manipule le dos d’un patient, j’écoute les craquements et ces craquements ont un sens pour moi. Je suis très fier de les soulager par la chiropraxie. »

Read More

Dans la vie, il y a des rencontres qui ne s’oublient pas.

Nous arrivons à la Clinique de la gare où se trouve le siège de la Camhef (Cameroun Heart Foundation) qui organise la semaine du cœur au Cameroun.


L’accorte matrone qui nous accueille chaleureusement est une véritable légende. C’est une femme forte et une forte femme. Jacqueline Ndong Ngo Dye dirige la clinique qu’elle a fondée avec son mari pédiatre en 1988.

Dans sa jeunesse, Jacqueline entreprend des études d’obstétrique dans le service du Pr Pontonnier à Toulouse. Elle obtient son diplôme de sage-femme en 1958 et devient lauréate de la Faculté (récompensée par une médaille d’argent).

La clinique qu’elle imagine avec son mari est d’abord une clinique d’accouchement à 6 lits. Puis avec l’opportunité d’acquérir un terrain construction près de la gare centrale de Douala celle-ci devient la Polyclinique de la gare avec un service de médecine, une unité de pédiatrie et de gynécologie-obstétrique, une consultation de médecine du travail et un service de chirurgie. Mais elle garde toujours comme surnom Le Nid en souvenir de la première clinique d’accouchement

C’est une clinique largement ouverte au public qui fonctionne avec des médecins salariés de la clinique et des consultants extérieurs qui viennent soigner les patients.

Jacqueline est très impliquée dans la santé des femmes de son pays.

« Au Cameroun, beaucoup de femmes enceintes sont hypertendues à cause non seulement de l’alimentation et du climat mais aussi du changement de vie et sans doute d’une prédisposition génétique. Cela nécessite une surveillance très stricte comprenant un contrôle de l’alimentation centré sur un régime sans sel. » Jacqueline donne des cours aux femmes enceintes qu’il faut « bien suivre dès le début ».

Très influente parmi la communauté des femmes enceintes qui consultent à la clinique, elle ne cesse de répéter « Il faut que ces femmes comprennent le retentissement de l’hypertension artérielle sur l’enfant. Lorsqu’elle est atteinte d’hypertension la femme camerounaise ressent des douleurs qui ne trompent pas, des douleurs autour du cou, des maux de tête, de la fatigue… et contrairement à ce qui se passe en Europe il est assez fréquent de voir des jeunes femmes de 18 ans qui ont 180 ou 200 de tension maximale. Les dangers d’une hypertension sur la femme enceinte sont énormes, et peuvent aller jusqu’à provoquer l’éclampsie ! Je veux faire comprendre que l’hypertension est une maladie grave dont chaque femme doit prendre conscience en se faisant dépister par un médecin ou dans les pharmacies. C’est pourquoi, je soutiens la Camhef et la semaine du cœur. C’est mon devoir, de femme et de sage-femme. »

Read More

Je m'appelle Eric Chapeau-Åslund. Si je devais me présenter à ceux qui ne me connaissent pas, je dirais dans l’ordre que je suis moitié suédois (ma mère est de Torpshammar près de Sundswall) moitié français (mon père est d’Orléans).

Je dirais ensuite que je suis médecin (Lauréat de la faculté de médecine de Tours) et que j’ai choisi d’exercer la médecine différemment. Je n’exerce pas la médecine au sens commun du terme mais je m’implique dans la communication médicale et l’action humanitaire en faveur de la santé durable. Longtemps engagé dans l’information et la lutte contre le sida, puis journaliste médical, j’ai ensuite travaillé au sein d’une maison d’édition dont la spécialité était la diffusion d’informations médicales au patient. Informer sans faire peur, rassurer sans mentir, rendre compréhensible ce qui est compliqué… Ce travail passionnant et difficile est ma façon différente d’exercer la médecine.

La chronique sur l'action de Spengler au Cameroun témoigne non seulement de notre engagement en faveur de la santé durable des plus déshérités, mais aussi de la volonté de partager des moments forts et des rencontres exceptionnelles.

Si jamais cette chronique donne à une seule personne l’envie de s’engager au service des autres, si jamais cette chronique initie d’autres actions humanitaires ou si jamais cette chronique redonne un peu de joie et d’espoir à une seule personne, alors ce travail aura un sens.

Read More

Les maladies vasculaires sont la cause d’un décès sur trois dans le monde et plus de 80 % d’entre eux surviennent dans des pays en cours de développement. Comme le souligne le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa de l’Université de Yaoundé, les maladies métaboliques comme le diabète ou l’hypercholestérolémie ainsi que l’hypertension artérielle se sont installées au Cameroun depuis une vingtaine d’années. Ces maladies s’ajoutent aux problèmes de santé publique déjà présents comme le paludisme, le sida, etc.

La mauvaise nutrition et les problèmes environnementaux causés par une urbanisation incontrôlable agressent l’organisme en le soumettant à un stress permanent. Ce stress dérèglerait certains mécanismes biologiques et en particulier ceux régulant le fonctionnement cardiovasculaire provoquant notamment de l’hypertension artérielle. Cette hypertension artérielle, ou HTA, qui correspond à un excès de pression sanguine dans les artères et le cœur les fait vieillir prématurément ce qui entraîne parfois de graves conséquences (infarctus, accident vasculaire cérébral…) parfois irrémédiables.

Le dépistage précoce de l’hypertension artérielle et sa prévention sont deux moyens efficaces pour faire diminuer la fréquence de ses complications aussi bien dans les pays en voie de développement que dans les pays riches.

En septembre 2006 pour la 2e année consécutive Spengler (accompagné cette fois ci par votre serviteur) est à Douala pour apporter son soutien à l’invitation de la Fondation camerounaise du cœur (Camhef) qui organise une semaine de sensibilisation à l’hypertension avec des dépistages de la population organisés en différents points de la ville.

Read More

Poll

Followers