Verbinabuche

Blog d'expression libre

  • Righteous Kill

    Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Quisque sed felis. Aliquam sit amet felis. Mauris semper, velit semper laoreet dictum, quam diam dictum urna, nec placerat elit nisl in quam. Etiam augue pede, molestie eget, rhoncus at, convallis ut, eros. Aliquam pharetra. Nulla in tellus eget odio sagittis blandit. Maecenas at nisl. Nullam lorem mi, eleifend a, fringilla vel, semper at, ligula. Mauris eu wisi. Ut ante dui, aliquet nec, congue non, accumsan sit amet, lectus. Mauris et mauris. Duis sed massa id mauris pretium venenatis. Suspendisse cursus velit vel ligula. Mauris elit. Donec neque. Phasellus nec sapien quis ...

    read-more
  • Quisque sed felis

    Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Quisque sed felis. Aliquam sit amet felis. Mauris semper, velit semper laoreet dictum, quam diam dictum urna, nec placerat elit nisl in quam. Etiam augue pede, molestie eget, rhoncus at, convallis ut, eros. Aliquam pharetra. Nulla in tellus eget odio sagittis blandit. Maecenas at nisl. Nullam lorem mi, eleifend a, fringilla vel, semper at, ligula. Mauris eu wisi. Ut ante dui, aliquet nec, congue non, accumsan sit amet, lectus.Mauris et mauris. Duis sed massa id mauris pretium venenatis. Suspendisse cursus velit vel ligula. [caption id="attachment_111" align="alignright" width="300" caption="Image with caption"][/caption] Mauris elit. Donec neque. ...

    read-more
  • Etiam augue pede, molestie eget.

    Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Quisque sed felis. Aliquam sit amet felis. Mauris semper, velit semper laoreet dictum, quam diam dictum urna, nec placerat elit nisl in quam. Etiam augue pede, molestie eget, rhoncus at, convallis ut, eros. Aliquam pharetra. Nulla in tellus eget odio sagittis blandit. Maecenas at nisl. Nullam lorem mi, eleifend a, fringilla vel, semper at, ligula. Mauris eu wisi. Ut ante dui, aliquet nec, congue non, accumsan sit amet, lectus. Mauris et mauris. Duis sed massa id mauris pretium venenatis. Suspendisse cursus velit vel ligula. Mauris elit. Donec neque. Phasellus nec sapien quis ...

    read-more
  • Hellgate is back

    Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Quisque sed felis. Aliquam sit amet felis. Mauris semper, velit semper laoreet dictum, quam diam dictum urna, nec placerat elit nisl in quam. Etiam augue pede, molestie eget, rhoncus at, convallis ut, eros. Aliquam pharetra. Nulla in tellus eget odio sagittis blandit. Maecenas at nisl. Nullam lorem mi, eleifend a, fringilla vel, semper at, ligula. Mauris eu wisi. Ut ante dui, aliquet nec, congue non, accumsan sit amet, lectus. Mauris et mauris. Duis sed massa id mauris pretium venenatis. Suspendisse cursus velit vel ligula. Mauris ...

    read-more
Previous Next

Avec des prédécesseurs aussi prestigieux que Rabelais, Littré, Ben Yehuda, Boulgakov ou Céline…, les médecins devraient être des évangélistes de la bonne littérature jusque dans leur salle d’attente. Malheureusement, force est de constater que c’est loin d’être le cas.

Read More








Les décès récents de Marie-Dominique Arrighi (dite aussi MDA voir un précédent billet) de Bernard Giraudeau et de Laurent Fignon, donnent l’impression d’une nouvelle manière de vivre son cancer publiquement qui marque un tournant dans la représentation que nous avions de la maladie.

La suite sur mon 2e blog Jamais sans Chapeau

Read More


Sophie se casse la tête pour les autres. Pour améliorer le sort des personnes traumatisées du crâne et de leur entourage. Et pour faire connaître cette pathologie méconnue au plus grand nombre.

Rien ne destinait Sophie à devenir une porte-parole du « coup sur la tête ».
Une famille réussie avec quatre beaux enfants et une vie professionnelle passionnante. Viticultrice, épouse de viticulteur (en Bourgogne de surcroit), Sophie sourit à la vie comme la vie lui sourit.

Brusquement , un jour de 2005, c’est… (la suite sur mon autre blog Jamais sans Chapeau)

Read More

Après la disparition de Marie-Laure Duboquet en novembre dernier, je viens d'apprendre celle de Laure Tamic. C’est son ex-mari Alain qui m'a prévenu sur Facebook. Décidément, il fait mauvais temps pour les copines du collège Jeanne d’Arc ;-(((

Laure est à ma droite sur la photo de la classe de 3e et à sa droite se trouve Catherine

J'ai rencontré Laure Tamic pour la première fois en 1971, nous étions en sixième (la 6e4 très exactement). Laure ressemblait trait pour trait à Marina de la série Oum le dauphin qui passait à la télé et que l’on retrouvait sur les plaquettes de chocolat blanc Galak.

Je me souviens qu’elle venait du Maroc, que son père était neurochirurgien. À Orléans à cette époque, il n'y avait que deux neurochirurgiens connus: Phéline et Tamic. Laure était certes un peu gamine mais c’était une très bonne copine (une vraie gentille et chic fille).
Je me souviens de l’anniversaire de Rodolphe Coquillard, dans l’appartement qu’il habitait avec sa famille au dessus du cinéma le Select, rue Jeanne d’Arc. Il y avait Laure, Olivier Barbanchon… et nous avions chanté tous ensemble Kiss Me de C. Jérôme.

Plus tard nous avons été ensemble en 3e4 (toujours au CES Jeanne d'Arc). Elle était grande copine avec ma voisine Catherine Serreau. Nous avons même été photographiés ensemble pour un reportage sur le BEPC publié dans la République du centre en 1975.
Je suis allé une fois chez elle à Saran. C'était à côté du de la société Quelle. Elle habitait une résidence situé dans un parc arboré et clos. Sa mère était petite, brune et très jolie. Nous avions, ce jour là, parlé ensemble d’Ilie Nastase qui était venu faire une exhibition à Olivet. Son frère était très fin, intelligent… il arborait une coupe de cheveux à la Jeanne d’Arc dont je me souviendrais toute ma vie. Son père m’avait appris l’expression « avoir des grosses pattes » qui est courante dans le milieu cycliste et qu’il venait d’apprendre (les cyclistes n’auront qu’à mettre la traduction en frenchie dans les commentaires du blog ). Bref c’était une famille très sympa, des bobos avant l’heure. Mais comme mes parents étaient eux même des bourgeois bohèmes, je n’étais pas dépaysé.
Un détail m’avaient surpris. Ils louaient tout : téléviseur, chaine hifi, canapé… c’est sans doute une façon de considérer le confort matériel autrement. Une manière de se sentir plus libre de voyager.

Un jour Laure est venue avec Catherine me chiper dans ma chambre, en mon absence, un tee-shirt que j’avais rapporté d’un séjour à Toronto. Comme Catherine était ma voisine de la rue du Four à la Chapelle-Saint-Mesmin, elles n’ont eu qu’à escalader la barrière mitoyenne et se faufiler au premier étage, profitant d’un moment de distraction de ma gouvernante Mathilde.

Laure m’avait également « emprunté » un bracelet tunisien en argent massif acheté à Djerba.

En 2008, nous nous sommes retrouvés sur
Copains d’avant. Alors que nous nous amusions de cette dernière anecdote, Laure m’a avoué que la fille de la prof de gym du lycée Jean Zay lui avait dérobé le bracelet d'argent. Si cette fille, dont j’ignore le nom, nous lit, j’aimerais bien récupérer la précieuse relique, si elle la possède encore.

Nos routes se sont séparées après le bac. Laure est partie étudier les sciences à l’université d’Orléans-la-Source et moi, la médecine à Tours.

En 2003 j’ai, par le plus grand des hasard, été bloqué à la gare d’Austerlitz avec Pascal Carrive, toute la nuit nous avons évoqué le bon vieux temps et Laure forcément.

Dans un courriel de 2008, Laure me disait qu’elle avait parlé de moi avec Gérard Calamy.
Chienne de vie vraiment… Je pleure, il faut que j’arrête d’écrire…

Je salue tous ses proches, son souvenir est pour toujours gravé en moi.

Read More

Prêt à beaucoup de sacrifices pour devenir l’étoile montante de la cardiologie Robert Delplanque est un jeune médecin très ambitieux. Une nouvelle méthode de diagnostic nommée échographie cardiaque émerge. Ça tombe bien, le Dr Delplanque doit être envoyé en Afrique par son patron pour perfectionner la technique en étudiant les atteintes cardiaques, souvent gravissimes des autochtones. Mais tout ne se passe pas comme prévu…

Lire la suite sur mon autre blog Jamais sans Chapeau

Read More

Imaginez un homme qui est le créateur et l’animateur principal depuis quinze ans de Survivre au sida, la seule émission radiophonique qui donne la parole aux séropositifs, destinée aux personnes atteintes par le virus du sida et à celles et ceux qui les aiment.

La suite sur mon autre blog Jamais sans Chapeau

Read More



Mon papa bien aimé est décédé samedi 7 novembre. J'ai trop de douleur pour vous parler de lui maintenant. Je vous laisse juste le faire-part. Je reviens bientôt vers vous. Ceux, parmi vous, qui l'ont connu peuvent me laisser des messages en commentaire. Je les partagerai avec toute la tribu. Merci pour les nombreux témoignages d'amitié et les marques d'affection que vous nous envoyez.





Joyce Baronnet

Annamaja & Christine Chapeau

Éric Chapeau-Åslund

Anders, Vincent & Émile Ricknell

Les familles Baronnet & Fargette,

Charline & Emmanuel, Anibadh, Laurence & Vanille, Mizour



ont la tristesse de vous faire part du décès

de Claude Chapeau



survenu le 7 novembre 2009 dans sa 85e année



Les obsèques civiles auront lieu samedi 14 novembre 2009 à 11 heures au cimetière du Bourg (rue du Four à La-Chapelle-Saint-Mesmin 45380) où l’on se réunira.



Ni fleurs, ni couronnes,

mais vous pouvez faire un don à deux associations que nous soutenons :

Le comité des familles et Un cœur pour la paix.



Renseignements en écrivant à chapeau@me.com



Claude Chapeau a toujours souhaité se faire enterrer simplement, sans fleurs ni couronnes. Il admirait les enterrements « à la suédoise ». En suède, lors de l’enterrement et si le défunt l’a souhaité de son vivant, il est en effet assez fréquent de remplacer l’achat des fleurs par des dons à des œuvres caritatives.

Pour respecter sa volonté d'homme généreux, nous préférons que vous donniez quelque chose à deux associations que nous connaissons et qui font un travail admirable. Vous pouvez nous remettre votre don dans une enveloppe lors de la cérémonie ou bien l’adresser directement aux intéressés. Voici les deux associations que nous vous présentons.

Le Comité des familles

Des familles vivant avec le VIH ont créé le 14 juin 2003 le Comité des familles pour survivre au sida, association laïque, multicommunautaire, et indépendante de tout pouvoir politique. Seule association française de lutte contre le sida qui a inscrit dans ses statuts le refus de tout financement des laboratoires pharmaceutiques, le Comité des familles est une structure qui permet l'expression et le développement d'actions réalisées par et pour les familles confrontées au VIH-sida. L’association travaille main dans la main avec les médecins engagés à ses côtés pour aider les familles et les enfants à survivre au sida.

Comité des familles - 71, rue Armand Carrel - 75019 Paris - Tél. 09 51 60 75 15

http://www.papamamanbebe.net



Un Cœur pour la paix

Rapprocher les peuples israélien et palestinien par des actions dans les domaines de la santé et de l’éducation.

Dans une région du monde déchirée par les conflits depuis plusieurs décennies, l'espoir est parfois l'une des dernières choses à laquelle les hommes peuvent se raccrocher.

Quand on évoque le conflit israélo-palestinien, les attitudes de cynisme et de scepticisme viennent en général perturber toute démarche qui tend vers la paix.

 Depuis septembre 2005, Un Cœur pour la paix, association à but non lucratif, s’inscrit dans une démarche humaniste.

Il existe des causes qui nécessitent un combat qui doit se placer au delà de toute forme de discorde et de parti pris. 

La santé des enfants, quelle que soit leur origine ou leur religion, en est assurément une. 

Un Cœur pour la paix permet chaque année à 50 enfants palestiniens souffrant de malformations cardiaques graves d’être opérés gratuitement dans le service de cardiologie pédiatrique de l'hôpital israélien Hadassah de Jérusalem. Ces opérations sont cofinancées à hauteur de 50 % par l’association et 50 % par l’Hôpital Hadassah. L’association se consacre également au transfert des savoirs et des compétences par la formation de médecins palestiniens à l’échographie cardiaque et au cathétérisme interventionnel, à la prévention par l’information des familles palestiniennes grâce au financement du poste d’une conseillère palestinienne en génétique et enfin au développement d’une coopération entre médecins israéliens et palestiniens.

Un Cœur pour la paix 
48 - rue Cortambert
 - 75016 Paris

uncoeurpourlapaix@yahoo.com

http://www.uncoeurpourlapaix.org

Read More

Un blog que j’ai découvert par hasard sur le net m'a profondément remué. Dans son journal K, histoires de crabe MDA raconte sa vie quotidienne de femme vivant avec un cancer du sein.

Jour après jour, MDA relate, avec humour et détachement, non seulement l’évolution de sa maladie et les effets des différents traitements qui lui sont administrés, mais aussi sa vie quotidienne de cancéreuse qui doit faire face aux petits et grand couacs comme aux aléas administratifs du parcours de soins. Rarement j’ai ressenti une telle intimité avec quelqu’un que je ne connais pas. J’ai ainsi appris qu’il est pratiquement impossible à une personne malade, immunodéprimée (à qui les transports publics sont déconseillés) et fatiguée de trouver un taxi conventionné en région parisienne (l’Assurance maladie les remboursant avec plusieurs mois de retard, les taxis refusent désormais des clients qui ne paient pas cash).

Cliquez ici pour voir la suite sur mon 2e blog Jamais sans chapeau

Read More

Dans le Magazine de la santé du 4 septembre dernier Patrick Pelloux nous a mis en garde contre les dangers d’une mauvaise utilisation des produits ménagers. Cela m’a rappelé un épisode marquant de ma vie d’étudiant en médecine. Cela s’est passé en 1983.


À l’époque j’étais externe dans un service de chirurgie plastique et reconstructrice. Trois à quatre fois par mois, nous avions l’obligation d’assurer des gardes dans le service d’accueil des urgences de l’hôpital…


Pour lire la suite cliquez sur mon nouveau blog médical.


En effet je viens d'ouvrir ce matin un nouveau petit blog (d'humeur) médical et distractif sur le site Bonjour Docteur qui est le site internet associé au Magazine de la santé et à France Télévision.


Je continue à écrire pour Verbe à thym mais les sujets qui concernent plus particulièrement la santé seront diffusés sur l'autre blog.


Bonne lecture et laissez moi des commentaires là-bas aussi.


;-))))











Read More

Je ne peux pas résister à vous faire partager ce qui m'est venu à l'esprit lorsque j'ai appris le malaise de Nicolas Sarkozy. C'est de l'humour carabin, on ne se refait pas.


Bonne journée à tous, bon rétablissement à lui et merci encore à Stripgenerator.

;-))))))

Read More

« Un médecin-typographe de comptoir… », c’est ainsi que mon ami Frédéric Tachot me présente lorsque, de temps en temps, nous organisons ensemble des formations destinées aux entreprises qui souhaitent améliorer la qualité de leur communication écrite. Frédéric est un authentique typographe, même si de temps à autre il ne dédaigne pas les comptoirs.

Je vous parlerai plus longuement de lui dans un prochain article.

La passion de la typographie m’est venue sur le tard. Pour m’aider à préparer ma thèse de doctorat en médecine, dirigée par le Pr Jacques Drucker à Tours, j’avais choisi comme entraineur (coach) le Dr Pierre Arwidson. Avant de m’interroger sur certains aspects de ma thèse, Pierre branchait le magnétophone. Je n’avais plus ensuite qu’à écouter les cassettes et à taper le contenu de ces dernières sur mon Macintosh (avec le logiciel MacWrite Pro pour ceux qui s’en souviennent et qui ne sont pas niaiseux). Je recommande d’ailleurs cette méthode à celles et ceux qui ont des difficultés passagères à rédiger.
À la relecture, Pierre faisait des corrections qui me paraissaient bien étranges. Il mettait des tirets et supprimait les majuscules à tous les termes de mes énumérations. Il rajoutait des espaces avant les doubles ponctuations et accentuait les lettres capitales… Intrigué, je lui demandai d’où venait sa connaissance des lois et règles régissant l’écriture imprimée. Pierre me répondit qu’il avait acheté récemment à la Fnac un manuel de typographie et que dans ce manuel figuraient les grands principes qu’il faut savoir pour rédiger et imprimer dans les règles de l’art.
À ce point du récit, je dois préciser que Pierre Arwidson est un être extrêmement doué et parfois surprenant. Un jour, voulant connaître la manière correcte de taper sur un clavier d’ordinateur, Pierre fit l’acquisition d’un manuel d’apprentissage édité par un organisme de formation de sténodactylographes. Une semaine après l’avoir lu d’une traite et réalisé tous les exercices conseillés, Pierre tapait aussi vite et aussi bien qu’une secrétaire expérimentée.

Le lendemain je me précipitai au rayon librairie de la Fnac de Tours. Je trouvai, je feuilletai et achetai mon premier livre traitant de typographie sans me douter que je mettais la main (et tout le reste du corps) dans un engrenage complexe et passionnant.

Aujourd’hui je possède une centaine d’ouvrages qui racontent l’histoire des écritures et de l’imprimerie, les règles et usages de la composition du texte, l’esthétique de la page imprimée, les bonnes pratiques permettant d’utiliser à bon escient le point-virgule, et moult autres sujets qu’il m’est impossible de détailler ici. Plus j’en apprends et plus je deviens modeste.

Lors d’un dîner mondain, alors que je racontais à ma voisine de table, au décolleté abyssal, l’origine des lettres « A, B, H, M, R », l’invention du point sur les « I » ainsi que la naissance de l’esperluette et que j’allais porter l’estocade finale en lui proposant un cours particulier, je fus interrompu par son mari (la belle était donc en main et je l’ignorais) qui me proposa, puisqu’il était patron d’une entreprise, de venir enseigner à son personnel les rudiments de la science typographique.

Ce fut un déclic qui m’incita à proposer une formation courte (une demi-journée) pour les personnes souhaitant améliorer leur communication écrite. Malheureusement, cela ne s’apprend ni à l’école ordinaire (primaire, secondaire, lycée) ni dans les cours de secrétariat. Il n’y a qu’à constater le nombre d’aberrations typographiques et de fautes qui figurent dans les documents produits par l’éducation nationale ou les écoles de secrétariat. L’orthographe, la grammaire, la conjugaison y sont enseignées contrairement aux règles typographiques les plus élémentaires qui sont ignorées alors même que nous somme tous obligés, depuis l’avènement de la micro-informatique, à produire des textes imprimés sur support numérique comme sur papier.

Voici d’ailleurs le texte de l’accroche de l’annonce que j’expédiais par fax pour proposer mes formations aux entreprises.


L'excellence d’une entreprise se reflète dans la qualité de sa communication écrite

Si votre assistante écrit :
Mr pour Monsieur à la place de M. (Mr est l’abréviation anglaise de Mister) ;
Mrs pour Messieurs à la place de MM. (Mrs signifie Madame en Angleterre) ;
3ème pour troisième à la place de 3e ;
etc… pour et cetera à la place de etc.
Frs pour francs à la place de F ;
c pour centime (centime ne possède pas de symbole abréviatif) ;
"guillemets" ou “guillemets”, à la place de « guillemets » ;
deuxième à la place de second (second est utilisé quand l'énumération s'arrête à deux) ;
mn ou ’, pour minutes de temps à la place de min ;
KMS pour kilomètres à la place de km 1° pour primo à la place de 1o (il faut utiliser le o final réduit et non pas le petit zéro des degrés) ;
Tél : 06.08.71.75.56 à la place de Tél. 06 08 71 75 56 ;
8 Mai 1998 à la place de 8 mai 1998.

Si votre assistante connaît mal l’esperluette.
Si votre assistante ne sait pas qu’il faut accentuer les lettres majuscules.
Et surtout si votre assistante souhaite progresser et gagner en efficacité dans son travail Alors votre assistante mérite que vous lui offriez une formation à la typographie.
N.B. Il est évident que cette sympathique et utile formation ne s’adresse pas qu’aux assistantes. L’expérience nous a enseigné, Frédéric et moi, qu’elle intéresse tous les personnels, directions et président compris. N‘hésitez pas à me contacter si vous êtes intéressés.

Cette introduction faite, je voudrais aujourd’hui vous parler de l’importance de bien accentuer toutes les lettres capitales et majuscules (Amie lectrice, Ami lecteur, je laisse le soin à mes amis typographes de vous expliquer la différence entre capitale et majuscule dans les commentaires, il faut bien qu’ils bossent un peu). J’ai trop souvent entendu, au cours de ma laborieuse scolarité puis lors de mes tournées de conférences sur le sida dans les écoles et universités de France et de Navarre, des professeurs et des enseignants ignorants prétendre le contraire.

Partant du postulat que nous écrivons pour être compris. Alors, nous sommes beaucoup mieux compris quand le texte est accentué.

Avant de vous le démontrer par un petit jeu, je veux juste vous montrer ce qu’en disent les instances officielles.

L’Académie française sur son site dit ceci :

« Accentuation des majuscules
On ne peut que déplorer que l’usage des accents sur les majuscules soit flottant. On observe dans les textes manuscrits une tendance certaine à l’omission des accents. En typographie, parfois, certains suppriment tous les accents sur les capitales sous prétexte de modernisme, en fait pour réduire les frais de composition.

Il convient cependant d’observer qu’en français, l’accent a pleine valeur orthographique. Son absence ralentit la lecture, fait hésiter sur la prononciation, et peut même induire en erreur. Il en va de même pour le tréma et la cédille.

On veille donc, en bonne typographie, à utiliser systématiquement les capitales accentuées, y compris la préposition À, comme le font bien sûr tous les dictionnaires, à commencer par le Dictionnaire de l’Académie française, ou les grammaires, comme Le Bon Usage de Grevisse, mais aussi l’Imprimerie nationale, la Bibliothèque de la Pléiade, etc. Quant aux textes manuscrits ou dactylographiés, il est évident que leurs auteurs, dans un souci de clarté et de correction, auraient tout intérêt à suivre également cette règle. »

Le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, qui est la bible de tous ceux qui composent du texte destiné à être imprimé dit encore :
« En français, l'accent a pleine valeur orthographique. Son absence ralentit la lecture et fait hésiter sur la prononciation, sur le sens même de nombreux mots. Aussi convient-il de s'opposer à la tendance qui, sous prétexte de modernisme, en fait par économie de composition, prône la suppression des accents sur les majuscules. On veillera à utiliser systématiquement les capitales accentuées, y compris la préposition À. On évitera ainsi de désorienter le lecteur ou même de l’induire en erreur comme ce pourrait être le cas […] si les accents étaient omis. »

Et pour ceux qui veulent vérifier dans leur bon vieux dico, les entrées des dictionnaires français de référence comme Le Petit Larousse, Le Petit Robert ou Le Littré, sont écrites avec des capitales accentuées.

Afin d’achever de vous convaincre. Voici maintenant le petit jeu promis.

Pour chaque exemple, ne laissez apparaître que la première phrase en bleu en masquant la phrase en rouge avec une feuille de papier, un journal ou tout autre objet. Essayez de comprendre l’expression en bleu puis lisez la solution en rouge (ce que voulait dire celui qui a écrit) avec le commentaire. D’ailleurs, des commentaires j’en souhaite aussi (à mettre en fin de page).



LE PROFESSEUR TOURNESOL ADORE LES CONGRES

LE PROFESSEUR TOURNESOL ADORE LES CONGRÈS
C’est un poisson d’avril ?


L’OCEAN EST SALE

L’OCÉAN EST SALÉ
Vais-je me baigner ?


AUGMENTATION DES RETRAITES

AUGMENTATION DES RETRAITÉS
Fausse joie ;-))))


GISCARD CHAHUTE A L’ASSEMBLEE

GISCARD CHAHUTÉ À L’ASSEMBLÉE
Le vieux a encore de la ressource ?


LE CRIMINEL SERA JUGE

LE CRIMINEL SERA JUGÉ
C’est mieux comme ça…


MON PASSEPORT EST VALIDE AU 31 DECEMBRE

MON PASSEPORT EST VALIDÉ AU 31 DECEMBRE
Pourrais-je partir tranquille ?


J’ASSUME MES ARRIERES

J’ASSUME MES ARRIÉRÉS
Serrons les fesses ;-))))


MON MARI EST INTERNE A L’ASILE DE DAVE, IL LIT DES LIVRES ILLUSTRES

MON MARI EST INTERNÉ À L’ASILE DE DAVÉ, IL LIT DES LIVRES ILLUSTRÉS
Le burn out a des effets délétères sur la carrière des jeunes médecins.


LE COUP DE DE DE DE GAULLE

LE COUP DE DÉ DE DE GAULLE
Alea jacta est


UN POLICIER TUE

UN POLICIER TUÉ
Mort ou vif ? That’s the question


DIMANCHE : MARCHE

DIMANCHE : MARCHÉ
En avant !


LA DEMOISELLE A MILLE EUROS

LA DEMOISELLE À MILLE EUROS
P… que c’est cher !


UN PETIT PAIN GARNI DE PATE

UN PETIT PAIN GARNI DE PATÉ
C’est un vrai pataquès.


IL DORT OU IL TRAVAILLE

IL DORT OÙ IL TRAVAILLE
Dans l’administration c’est forcément la seconde proposition qu’il faut considérer ;-)))


L’ETUDE DU MODELE DE CE SABLE SALE EST INEGALEE

L’ÉTUDE DU MODELÉ DE CE SABLÉ SALÉ EST INÉGALÉE
Ça se confirme la cuisine est un art.


CE JUGEMENT NE SERA PAS INFIRME

CE JUGEMENT NE SERA PAS INFIRMÉ
Les bras m’en tombent !

NOUS AIMIONS TOUS LE SUICIDE

NOUS AIMIONS TOUS LE SUICIDÉ
Je suis mort de rire


CET ANTIQUE CHATEAU EST SINISTRE

CET ANTIQUE CHÂTEAU EST SINISTRÉ
Surtout s’il est soumis à des vents pires.


JEUNE FEMME 25 ANS, CHERCHE COMPAGNON MEME AGE

JEUNE FEMME 25 ANS, CHERCHE COMPAGNON MEME ÂGÉ
J’ai cinquante ans et je postule.


L'ENFANT CROIT FACILEMENT

L'ENFANT CROÎT FACILEMENT
Grâce à Lustucru bien sûr.


LE RELIGIEUX ADORE LES JEUNES

LE RELIGIEUX ADORE LES JEÛNES
L’un dans l’autre ce n’est quand même pas la même chose ;-)))


MES PARENTS SONT INDIGNES

MES PARENTS SONT INDIGNÉS
Indignés de cons ! Aurait pu rajouter Audiard.


DES NOEL OU UN ZEPHYR HAI ME VET DE GLACONS WURMIENS JE DINE D’EXQUIS ROTIS DE BOEUF AU KIR A L’AY D’AGE MUR & CAETERA !

DÈS NOËL OÙ UN ZÉPHYR HAÏ ME VÊT DE GLAÇONS WÜRMIENS JE DÎNE D’EXQUIS RÔTIS DE BŒUF AU KIR À L’AŸ D’ÂGE MÛR & CÆTERA
C’était le dernier pour la route. Arrêtons là si vous le voulez bien :-)))))))


J’espère que vous aurez compris tout l’intérêt d’accentuer les capitales. Et pour ceux qui veulent en apprendre un peu plus sur les règles typographiques, voici quelques ouvrages pour débuter.






















Le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, édité à l’Imprimerie nationale, c’est la bible du typographe à posséder absolument.
























Dictionnaire des règles typographiques de Louis Guéry, chez Victoires Éditions. Ce dictionnaire fait la synthèse de plusieurs codes typographiques (parfois divergents).





















Manuel de typographie française élémentaire d’Yves Perousseaux, édité par l’Atelier Perousseaux. Cet ouvrage, parfois décrié par certaines divas de la typographie, a le mérite de vous donner des informations passionnantes sur l’histoire des écritures. Il fourmille de détails intéressants et est surtout très accessible au profane. Je le recommande chaleureusement à lire en premier ouvrage pour s’initier et acquérir le goût de progresser en typo.




Je trouve désolant que les règles de typographie française soient négligées par nos professeurs et non transmises dans l'enseignement courant. Si quelqu'un connaît Bernard Pivot, nous voudrions lui proposer quelque chose à ce sujet.


À bon écriveur…

;-)))))

Read More


Hier, accompagné de ma décoratrice préférée, de ma mère et de mon neveu Émile, je me promenais au bord de la Loire en bas de chez moi. Cherchant machinalement à observer quelques ragondins, je scrutais paresseusement la rive du fleuve. Soudain, fixant un vieil arbre couché sur l’eau, j’aperçus, pour la première fois de ma vie, une tortue aquatique.
Perchée sur une branche d’arbre affleurant l’eau, elle semblait attendre paisiblement la fin de sa digestion. Elle faisait la taille d’une bonne assiette. Au bout d’une quarantaine de secondes, se sentant sans doute épiée, la tortue bascula majestueusement dans l’eau pour s’enfoncer dans ses profondeurs.
Comme j’étais à contre-jour, il m’était difficile de distinguer précisément les couleurs de  l’animal.

Ce matin je suis retourné au même endroit, la tortue était exactement au même endroit, sur la même branche. Je l’ai filmée à bout de bras. Comme je n’avais pas de pied, ça tremble un peu.



Interrogé, Michel Chantereau, conservateur de la Réserve naturelle nationale de Saint-Mesmin (Loiret nature environnement) m’a répondu qu’il s'agit de tortues de Floride échappées (ou plutôt lâchées) dans la Loire.
Ces tortues proviennent du domicile de particuliers qui les ont achetées toutes petites et qui s’en débarrassent quand elles sont devenues grandes (et parfois agressives).
Les naturalistes en repèrent régulièrement au bord de la Loire et du Loiret mais elles sont généralement discrètes.

Nos amis les silures, les ragondins, les castors… les vipères et les orvets qui vivent dans l’écosystème ligérien vont-ils devoir faire de la place pour accueillir une population de tortues ?

Cette histoire a fait remonter en moi des souvenirs d’enfance. Nous avons eu chacun, ma sœur Christine et moi, une petite tortue de Floride. Elles étaient très jolies, la peau de leur tête était finement colorée avec un entrelacement de bandes jaunes et vertes, une tache rouge orangée ornait ce qui nous paraissait être l’emplacement des oreilles. Les deux tortues vivaient dans un bac en matière plastique translucide. Le bac était rempli d’eau. Il y avait en son centre une île agrémentée d’un palmier vert (en plastique aussi) qui servait au repos des tortues. Nous les nourrissions de viande hachée crue dont elles se délectaient avec voracité. Les tortues nous ont accompagné lors de notre vie en Suède (1967-1968). Au printemps, j’ai capturé quelques têtards dans la forêt suédoise de Torpshammar. Nos tortues les déchiquetèrent sans les manger. Nos deux Trachemys scripta elegans , c’est leur noms scientifique, nous ont quitté vers la fin des années soixante-dix en France où nous étions retourné. Je n’ai pas conservé de souvenir précis de leur disparition.

Je me souviens parfaitement par contre des circonstances de ma première rencontre avec les tortues de Floride. C’était en 1966 et j’étais en CE1. Mon père était venu me chercher à l’école primaire de garçons du 10 rue Jeanne d’Arc. Comme d’habitude, il avait encore du travail à faire au bureau. Lequel était situé au dernier étage des  Nouvelles Galeries dont il dirigeait la communication et les relations publiques. J’avais pour habitude de me promener dans les rayons pour passer le temps en attendant mon père. À cette époque, les Nouvelles Galeries  présentaient régulièrement des nouveautés dans un stand situé à mi-palier dans l’escalier joignant les deuxième et troisième étages. Cette fois-ci, c’était un homme qui montrait et vendait des petites tortues aquatiques que personne ne connaissait encore en France. « Approchez mesdames et messieurs ! Venez admirer mes tortues aquatiques. Ce sont des tortues carnivores, elles se nourrissent de viande hachée. Approchez, approchez ! Si vous m’en achetez deux avec le bac en plexiglas, la troisième est offerte… Ces tortues feront le bonheur de la famille et particulièrement des enfants ». 
Fasciné par ces bestioles (nous avions déjà à la maison deux tortues terrestres provençales, Caroline et Sophie, qui mangeaient de la salade et que je partageais avec ma sœur Christine) je m’éternisais devant le stand. Soudain le bonimenteur animalier m’apostropha avec brutalité. « Ouste ! Vas-t-en ! Tu gênes les clients à rester comme ça planté devant ma boutique.» Penaud, je remontais attendre que mon père finisse son travail et me ramène à la maison.
« J’ai fini Éric, nous allons pouvoir rentrer ensemble, mais avant je vais te montrer un nouveau stand de tortues aquatiques que nous avons fait venir au magasin. » Revenu devant le stand, le camelot feignit de ne pas me reconnaître et, prenant son attitude la plus servile, s’adressa à mon père avec déférence « Ah monsieur Chapeau, quelle belle journée, les clients sont très intéressés. C’est votre fils ? Permettez que je lui offre une tortue ? Il a une petite sœur ? Et bien, on va rajouter une tortue pour la petite sœur et puis un bac, le plus grand… »

Selon que vous serez puissant ou misérable… disait Jean de la Fontaine.

Read More



C’est Siné (né Maurice Sinet) qui a dessiné le faire-part de ma naissance le 20e jour du mois de janvier de l’année 1959 (j’me souviens un mardi comme dirait Renaud Séchan).


À l’époque Siné faisait des séries sur les chats, les rats…




…et il ne savait pas qu’il se ferait un jour virer de Charlie Hebdo par Philippe Val à propos d’une « mauvaise blague » sur Jean Sarkozy. Moi je ne fais jamais de blagues sur les hommes politiques, je laisse ça à André Santini qui est tellement doué.

D'ailleurs, André Santini est corse et élu du peuple, ce qui le protège et lui évite de se faire virer aussi facilement.

Siné à obtenu le Grand prix de l’humour noir (créé par Tristan Maya) en 1955. J’ai aussi connu Tristan Maya, c’était en 1978 dans la queue aux caisses de l'hypermarché Auchan d’Olivet. Je me souviens d’un petit homme frêle qui ne donnait pas l’apparence d’avoir inventé le Grand prix de l’humour noir en 1954. Il accompagnait son fils Christophe Matton et l’aidait à pousser le chariot.
Je n’ai pas connu l’inventeur du caddy, mais j’ai des choses à vous dire sur Bernardo Trujillo qui est le « père spirituel » de la grande distribution et à qui Gérard Mulliez (Auchan), Marcel Fournier (Carrefour), Gérard Pelisson & Paul Dubrule (Accor), André Essel et Max Théret (Fnac), Bernard Darty et quelques autres …doivent beaucoup. Pour rester dans mon sujet, je vous promets de vous parler de Bernardo Trujillo une autre fois.


Je reviens donc à mon année de naissance (1959 pour les niaiseux). Les années cinquante furent des années charnières entre le 19e siècle qui n’en finissait pas de mourir (il y avait encore des voitures à cheval dans les campagnes et puis des gens qui n’avaient ni électricité ni eau courante pas très loin de chez moi) et la modernité informatisée du 21e siècle qui se préparait à grand renfort de transistors. À l’instar de deux gigantesques plaques tectoniques, l’Ancien Monde et le Nouveau Monde « se frottaient » encore vigoureusement avant de définitivement se séparer. Ce qui entraînait de grands bouleversements comme la décolonisation ou la création des mouvements noirs pour l’égalité entre les hommes aux USA.

Il s’en passe des choses en 1959 : la vogue du Hula-hoop venue des États-Unis déferle en France, l’affaire des « balais roses » émeut l’opinion, c’est l’année de la naissance de la poupée Barbie et d’Astérix le Gaulois, Michel Debré devient premier ministre…

Voici un résumé de l’année 1959 : Fidel Castro prend le contrôle de Cuba (1er janvier). Les Soviétiques envoient l’engin d’études spatiales Lunik en direction de la Lune (2 janvier). Charles de Gaulle s’installe à l’Élysée (8 janvier). Proposé par Pierre Lazareff, Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère, le magazine télévisé Cinq colonnes à la une est diffusé pour la première fois (9 janvier). Naissance de la chanteuse Sade (16 janvier). Le réalisateur et producteur de cinéma Cecil B. De Mille meurt à l’âge de 77 ans (21 janvier). Indira Gandhi est élue à la tête du parti du congrès indien (2 février). Buddy Holly meurt dans un accident d’avion (3 février). Naissance de John Mac Enroe (16 février). Pascal Cagnon voit le jour lui aussi (17 février). Chypre gagne son indépendance (19 février). À Munich, le tableau La descente aux enfers des damnés de Rubens est brûlé à l’acide par l’écrivain Walter Menzel (26 février). Hawaï devient le 50e état des États-Unis d’Amérique (12 mars). La période des grandes vacances scolaires d’été est fixée du 1er juillet au 15 septembre par le ministère de l'Éducation nationale (14 mars). Aldo Moro est élu à la tête de la Démocratie-chrétienne (14 mars). Naissance de Patrick Dupond (14 mars). Interdiction d’une réunion contre les tortures en Algérie, organisée à Paris par la Ligue des droits de l’Homme (18 mars). Naissance de Luc Besson (18 mars). Le Président de la République, Charles de Gaulle donne sa première conférence de presse (25 mars). Décès de Raymond Chandler (26 mars). Soulèvement du Tibet et fuite du Dalaï-Lama vers l’Inde (28 mars). Annonce des fiançailles du Prince Albert de Belgique et de Paola Ruffo di Calabria (12 avril). Fidel Castro est reçu à Washington (15 avril). Première conférence arabe sur le pétrole au Caire (16 avril). Jean Rostand est élu à l’Académie française (16 juin). Un rapport de Michel Rocard sur les conditions dramatiques de vie dans les camps de regroupement en Algérie est publié dans Le Monde (18 avril). Liu Shao-Chi succède à Mao Tsé-Toung en Chine (27 avril). Sydney Bechet nous quitte (14 mai). Patrick Bruel naît (14 mai). Orfeu Negro de Marcel Camus gagne la Palme d’or à Canne (15 mai). Henri Troyat est élu à l’Académie française (21 mai) Les Américains lancent dans l’espace, deux singes qui reviennent vivants ; ouf ! (28 mai). Marcel Achard est reçu à l’Académie française (28 mai). Les travaux pour construire le tunnel routier du Mont Blanc commencent (30 mai). Naissance de Thierry Rey (1er juin). Le Stade de Reims échoue contre le Real de Madrid en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions (3 juin). La rupture est consommée entre Cuba et les USA (10 juin). Brigitte Bardot épouse Jacques Charrier (12 juin). Révolte des noirs à Durban (18 juin). Boris Vian meurt lors de la représentation cinématographique de J’irais cracher sur vos tombes (23 juin). Jean XXIII publie Ad Petri Cathedram, sa première encyclique (2 juillet). Deux chiennes Otvaznaya et Snezhinka accompagnées du lapin Marfucha sont envoyées dans l’espace à bord d’une fusée soviétique (2 juillet). Naissances de Victoria Abril (4 juillet), de Richard Dacoury (6 juillet) et de Patrick Timsit (15 juillet). Billie Holiday rejoint le paradis (17 juillet). Raymond Kopa revient en France (25 juillet). 5e conférence mondiale contre les armes atomiques à Hiroshima (1er août). Jean Behra se tue lors du grand prix de Berlin (1er août). Le satellite américain Explorer VI qui vient d’être lancé photographie la terre (7 août). Naissance de Rosanna Arquette (10 août) Le sénateur Chérif Benhabylès est assassiné à Vichy (27 août). Saint-John Perse reçoit le Grand prix national des lettres (5 septembre). Lunik II est la première fusée humaine (soviétique) à atteindre la lune (13 septembre). Le Vatican décide de l’arrêt de l’expérience des prêtres-ouvriers (14 septembre). Khrouchtchev se rend en visite aux USA afin de rencontrer les Américains et leur président Eisenhower (15 septembre). De Gaulle propose l’autodétermination à l’Algérie (16 septembre). Inauguration du premier câble téléphonique entre l’Europe et les USA (22 septembre). Célébration du 10e anniversaire de la République populaire de Chine sur la place Tien An-Men de Pékin (1er octobre). Naissance d’Alexandra Kazan (2 octobre). La sonde soviétique Lunik III décolle pour aller photographier la face cachée de la Lune (4 octobre). Décès d’Errol Flynn (15 octobre). François Mitterrand échappe au mystérieux attentat de l’Observatoire (15 octobre). Le Prix Goncourt est attribué à André Schwarz-Bart pour Le Dernier des justes (16 octobre). Création de la monnaie marocaine le dirham (16 octobre). Parution du premier numéro du journal Pilote (29 octobre). Naissance de Zabou Breitman (30 octobre). Naissance de Gabriella Lukasik (2 novembre). Naissance de Tom Novembre (8 novembre). Claude Mauriac reçoit le Prix Médicis pour Le Dîner en ville (23 novembre). Gérard Philippe décède (25 novembre). Naissance d’Harlem Désir (25 novembre). Naissance d'Yves Esposito (26 novembre)Le prix Interallié est décerné à Antoine Blondin pour Un singe en hiver (30 novembre). Le barrage de Fréjus cède et tue plus de 400 personnes (4 décembre). Grande manifestation pour la défense de l’école publique en France (6 décembre). Maurice Béjart présente à Bruxelles sa chorégraphie sur Le Sacre du printemps d’Igor Stravinski (8 décembre). Référendum sur l’indépendance au Congo Belge (20 décembre). Mariage royal en Iran, Farah Diba épouse le Chah (21 décembre). Le président Eisenhower participe au Sommet de Paris (21 décembre). Décès d’Alfonso Reyes (28 décembre). Le jeune chanteur de 16 ans Jean-Philippe Smet (alias Johnny Hallyday), fait son premier passage radio dans l'émission Paris-Cocktail de Pierre Mendelsohn (30 décembre).

Voilà pour l’essentiel. Si j’ai oublié, pour l’année 1959, quelque chose d’important à vos yeux, n’hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires.

Et puis, Siné si tu lis ça et que tu veux me faire un faire-part pour mon prochain anniversaire… ;-)))))

Que l’année 2009 vous soit favorable ;-))))

Read More

Dès que je l’ai vu, j’ai su qu’il y aurait un « avant » et un « après ». Lorsqu’il vous serre la main, Bernard Pinet vous enveloppe de son amitié. La main est confortable, la lèvre est avenante, l’œil humide débordant d’affection et le cheveu gras (juste ce qu’il faut et sans pellicule). La voix est chaleureuse avec juste une pointe d’accent du Sud (une pointe d’ail déforme parfois, à partir de midi, son haleine… mais sans plus).

Son bon visage rubicond et sa faconde avenante auront tôt fait de vous séduire.

Cinq minutes passées en sa compagnie suffisent à vous le faire adopter. Désormais, il fait partie de la famille, de cette grande famille des cousins fanfarons, des Tartarin sans Tarascon, des Don Quichotte de comptoir, des Zorro de boulevard…

Bernard Pinet est comédien.

On l’a vu fonder la Compagnie du théâtre de l’Actuel et jouer dans Le baiser du chien dans la nuit. On l’a connu élève de Jean Périmony. Plus tard, il accompagne Andréa Ferréol et Michel Galabru dans le pagnolesque Cigalon.

Lauréat du concours national d’animateur de Radio Monte-Carlo (et très brièvement tenté par la carrière radiophonique) il retrouve le chemin des studios et tourne successivement avec Richard Anconina et Pierre Arditi. Il est ensuite le Lucien Cheval du Dîner de cons de Francis Véber, mis en scène au théâtre par Pierre Mondy. Il joue alors aux côtés de Jacques Villeret, et de Michel Roux. Continuant à produire ses propres spectacles, on le voit incarner des personnages truculents dans À l’heure des cigales ou dans Le patron du Bar de la marine.

C’est d’ailleurs lors d’une de ses représentations au Théâtre de Trévise à Paris que nous nous sommes rencontrés. Un soir où Étienne Aubert (mon voisin de strapontin, particulièrement en verve) avait réussi à agacer, par des commentaires ironiques et déplacés, les spectateurs des rangs alentour. Lors du pot de l’amitié clôturant cette dernière représentation, je faillis me faire lyncher par des spectatrices hystériques (n’est-ce pas un pléonasme ?) qui m’avaient confondu, à cause de la pénombre, avec ledit Étienne. Je ne dois ma survie que par la grâce de l’intervention d’un Bernard Pinet, séducteur et rassurant, qui tel un baume apaisant aux parfums de cannelle et de mandarine (en fait c’était plutôt pinard et saucisson sec, mais la littérature est indulgente avec les auteurs quand il s’agit de digressions poétiques mêmes si elles sont incertaines) réussit à calmer les furies.

Plus tard, je fis partie de l’aventure lorsque Bernard Pinet décida de mettre en place Pétanque et sentiments, sa nouvelle œuvre inspirée d’À l’heure des cigales ou du Patron du Bar de la marine. Je me souviens des représentations d’essai au sous-sol d’un restaurant, proche de la Gare de l’Est, que je ne cite pas, tant la patronne était mesquine. L’imaginatif Sam Bernett organisait les séances et prodiguait ses conseils, Jean-François Fonlupt peaufinait les textes, Elias Attig réglait les lumières, Jean-Louis Oliver vérifiait le « pétanquement correct » de l'ensemble, votre serviteur filmait. Chaque semaine nous conviions des amis à assister à ces séances suivies d’agapes (toujours dans ce restaurant que je vous souhaite de ne jamais connaître). Je me souviens de nuits passées dans mon appartement de la rue Dauphine, avec Sam, Bernard ou Francis Blanchard, à visionner les rushes(épreuves de tournages pour les canadiens) et à les monter pour en tirer la substantifique moelle.

Vous pouvez vous aussi regarder ce résumé et me faire des commentaires. J’ai tout filmé avec une seule caméra à partir un seul point de vue juste en faisant varier le zoom. Je préfère cette version qui me semble plus fraîche et spontanée à celle que vous trouvez sur le site de Bernard.

Depuis, Pétanque et sentiments a pris son envol. C’est une sorte d’ode vivante à la pétanque. Certains d’entre nous ont quitté l’aventure. Je conserve un fort souvenir de ces moments d’échanges, de partage, de construction et parfois de désaccords.

En vrai comédien jusqu'au bouliste, Bernard Pinet est toujours à la recherche de l’ivresse. Pas de cette ivresse que les distillats anisés ne suffisent plus à lui procurer, mais de celle qu’il tire du regard du public.

(NDLR : oui lecteur attentif et fidèle, sache que le public est, pour l’homme de théâtre, à la fois une denrée rare et une drogue dure).

Read More

Poll

Followers